laboratoire

A l’origine et pendant plusieurs décennies d’activité des industries de la photographie et de la cinématographie sur film photo-argentique, le mot « laboratoire » désignait le lieu d’activité professionelle de « laboratoire chimique » où s’opéraient les principales étapes de traitement et de conservations des supports, depuis le développement de la pellicule exposée par la caméra lors du tournage, jusqu’aux transferts multiples en duplication sur les bobines de film destinées à la projection en salle. Dans les années 60 à 80, les rapides innovations de l’électroniques permettant la mise en place de processus vidéos analogiques de bout en bout principalement exploité par la télévision, puis par l’équipement lecteur/enregistreur vidéo domestique (VHS): la plupart des laboratoires s’adaptent alors aux nouveaux processus électroniques vidéo en complément de leur activité photo-chimique, et continuent à s’appeler « laboratoire ». Avec le déclin du support film, l’arrêt des chaînes de traitement chimique, la numérisation et la dématérialisation de tous les processus audio, photo et vidéo, dans tous les domaines d’utilisation et pour tous les marchés, du grand-public au cinéma professionnel en salle, le mot « laboratoire » continu à être employé pour désigner confusément certains sites d’activité de postproduction, de duplication sur des supports optométries-numériques … ou de publication de contenus numériques en réseau par internet. On ne vit plus ni blouse blanche es souris de ces laboratoires poussent des petits clics.

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