analogique

Adjectif qui qualifie un signal électrique de faible amplitude, dont une valeur mesurable varie dans le temps de manière ininterrompue, en fonction des variations d’une information physique qui est détectée pour être traitée. Antonyme des termes : numérique, binaire et digital.

Un signal analogique est représenté par une courbe montrant l’évolution dans le temps d’une information; elle traduit et transmet en permanence le changement d’état de l’information concernée. Comme le mercure qui monte dans le thermomètre pour traduire l’information de température, la modulation de l’onde électrique représente la variation intantannée de l’information captée, quelle que soit sa nature à l’origine. Dans le monde des médias électroniques, ce terme intervient dès la phase de captation de l’information sonore ou visuelle, parfois lors de son enregistrement sur un support ou sa transmission sur un réseau. Le signal analogique permet de véhiculer l’information grâce à un paramètre variable, et ce de manière continue dans le temps. Les premiers équipements audiovisuels de captation, de traitement, de stockage et de transmission étaient tous de type analogique. Un signal électrique était généré par une source stabilisée et contrôlée. Ce signal, par nature simple et continu à l’origine, est rapidement devenu cyclique et alternatif. Cette forme porteuse plus élaborée était destinée à être « déformée » en amplitude (ou grandeur), en fréquence (ou rapidité de cycle), en phase (ou position angulaire). Cette variation contrôlée est appelée la modulation du signal analogique.Analogique se traduit aussi par « qui n’est pas logique », par opposition à numérique : c’est un mode de représentation par lequel les variations continues d’un signal électrique transportent les informations de changement d’un phénomène physique (déplacement, vitesse, pression, lumière, température, son, etc.).Les informations communément traitées en vidéo analogique sont des courants et tensions variables traduites sous diverses formes de modulations. On retrouve tout au long de la chaîne vidéo des signaux qui sont générés, corrigés, matricés, amplifiés sous la forme de modulation d’amplitude, de phase ou de fréquence.  A l’origine, tous les traitements de codage et d’enregistrement audio et vidéo étaient analogiques, avec différentes modulations, primaires (R,G,B), composantes issues du matriçage (Y,R-Y,B-Y), signal composite après codage, ou sa transcription hétérodyne (modulation de fréquence pour l’enregistrement), toutes ces étapes du traitement de l’image électronique étaient de nature analogique. Les premiers systèmes à traitement numérique sont apparus dans le domaine de la vidéo analogique (correcteur de base de temps, générateur d’effets spéciaux numériques, ordinateur graphique, synchroniseur et mémoires d’images).Au cours des dernières années, on a assisté à une véritable invasion du champ audiovisuel par les technologies numériques, réduisant autant que possible l’emploi des signaux analogiques, plus vulnérables. Cependant, pour capter des phénomènes physiques (analyse de la lumière et du son) et les reconstituer (synthèse et reproduction), nous aurons toujours recours à des transducteurs de type analogique (microphones, haut-parleurs, tubes cathodiques, etc).

►►► digitalnumérique

Domaines d'utilisation : analogique, standards_normes

Rechercher...