D1

Ou format D1, premier format numérique d’enregistrement vidéo en composantes, issu de l’adoption du standard numérique 4:2:2. Le format D1 proposé par le constructeur Sony en 1987 reposait sur la conservation de l’échantillonnage séparé des trois composantes vidéo et l’absence de compression numérique. La fréquence d’échantillonnage était de 13,5 MHz pour Y, et de 6,75 MHz pour chacune des composantes chromatiques (R-Y) et (B-Y). Le niveau de quantification est de 8 bits, soient 255 niveaux distincts et un débit de 216 Mbits par seconde. Pour la partie audio, 4 pistes audio numériques assure l’enregistrement indépendant de 4 canaux. Le son est enregistré par les têtes rotatives au milieu de la hauteur de la bande. La bande magnétique utilisée est une bande type oxyde de 13 µ d’épaisseur, de largeur 19 mm, conditionnée en cassette avec trois tailles de boitier (Small, Medium et Large). La durée maximale était de 94 minutes pour une longueur de bande de 1622 mètres. Un tambour de 75 mm de diamètre supportait 12 têtes avec une vitesse de rotation de 150 tr/s et une vitesse relative tête/bande de 35,3 m/s. Le D1 combinait les avantages de la transmission en composantes séparées avec la qualité du traitement numérique: transparence totale du processus de reproduction, absence de tous les défauts inhérents aux systèmes de codage (cross-colour, réduction de bande passante, diminution de la définition verticale des informations de couleur, colour-framing…). En outre, le magnétoscope D1 était commutable en mode 625/50 ou 525/60, ce qui permettait une compatibilité entre les deux standards mondiaux. Ce format a été utilisé pour le mastering issu des télécinémas pour les films de long métrage, ainsi qu’en post-production  pour les programmes nécessitant un processus de multigénération avec un haut niveau de qualité.

►►► 4:2:2 , composante , Sony

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